Le Parti socialiste du canton de Berne salue les principales modifications de la Loi sur le marché du travail (LMT). Il regrette cependant vivement que les amendements qu’il a déposés, portant notamment sur l’introduction dans la loi de salaires minimaux par branches, aient été rejetés par la Commission des finances du Grand Conseil. Selon le PS, tout travailleur devrait en effet avoir droit à un salaire qui couvre le minimum vital et lui assure une existence digne. La révision de la Loi constitue globalement un pas dans la bonne direction, mais un pas bien trop modeste cependant. Le PS aimerait en effet saisir l’occasion ainsi offerte de fixer dans la loi des salaires minimaux par branches. « Il n’est pas admissible que des travailleurs employés à 100% reçoivent des salaires qui ne leur permettent pas de vivre », s’est indignée Ursula Marti,� présidente du PS bernois. Le PS ne peut qu’exprimer sa vive incompréhension à l’endroit de la majorité de la commission qui a balayé les amendements socialistes, alors même que la problématique des « working poor » est largement reconnue. Des salaires minimaux constitueraient par ailleurs un signal positif pour la demande intérieure et allégeraient la charge des collectivités publiques.� « Pour combattre les bas salaires, les mots ne suffisent pas, il faut des actes et des mesures concrètes », a encore ajouté Ursula Marti. Le PS exige par ailleurs que la protection des données demeure, à l’avenir également, solidement ancrée dans la loi. « Les nouvelles dispositions relatives à l’échange électronique de données impliquent que les services du préposé cantonal à la protection des données se livre à un examen régulier des données emmagasinées » a ainsi déclaré Matthias Burkhalter, membre socialiste de la commission. A l’instar des autres propositions socialistes, cet amendement a malheureusement été lui aussi rejeté par la majorité bourgeoise.