Communiqué de presse du comité «Non au projet populaire irresponsable» Le 23 septembre 2012, les citoyens du canton de Berne seront appelés aux urnes pour décider de la révision de l’impôt cantonal sur les véhicules routiers. Soutenu par l’ATE Association Transports et Environnement, WWF, le PS Canton de Berne, Pro Natura Berne, les Verts Canton de Berne, l’Union syndicale du Canton et de la ville de Berne, Pro Velo Canton de Berne, Greenpeace, « angestellte Bern », ASMAC Berne, le SSP Berne, la jeunesse socialiste Berne, les jeunes verts Berne et « Läbigi Stadt » s’engage en faveur de l’adoption du projet du Grand Conseil qui propose une exploitation plus écologique de l’impôt sur les véhicules routiers. Le comité s’oppose résolument au projet du lobby routier. Lors de la conférence de presse du 14 août 2012, les organisations soutenant le comité «Non au projet populaire irresponsable » ont présenté leur campagne pour la votation du 23 septembre sur l’imposition des véhicules routiers. C’est essentiellement pour des raisons environnementales et financières que le comité soutient la proposition du Grand Conseil et rejette le projet populaire concocté par le lobby automobile. Maria Iannino Gerber, co-présidente ATE Berne, membre Grand Conseil, a apporté la preuve que l’acceptation du projet populaire aurait pour conséquence que se seraient surtout les gros quatre-quatre et le commerce automobile qui profiteraient d’importants cadeaux fiscaux. Selon elle, la baisse massive de la taxe normale liée au poids du véhicule et l’abandon du malus feraient de Berne l’un des cantons les moins chers de Suisse dans la catégorie des véhicules lourds rejetant beaucoup de CO2 et consommant beaucoup d’énergie. « Ce cadeaux pour les gros véhicules est incompatible avec une politique climatique durable et va à l’encontre de la politique nationale. » Martin Trachsel, Co-président du WWF de Berne, a souligné que le projet du Grand Conseil qui se base sur le principe pollueur-payeur menait sur la bonne voie. L’impôt est basé sur l’étiquette-énergie aussi bien connu pour les réfrigérateurs et les équipements électroniques. Rien que dans le canton de Berne, le projet du Grand Conseil permettrait une réduction de jusqu’à 20’000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Tandis que le projet populaire n’amène aucune amélioration écologique. « Toute personne qui se donne respectueuse de l’environnement sera récompensée. » Blaise Kropf, président des Verts canton de Berne, membre Grand Conseil, à indiqué que le projet populaire était erroné non seulement du point de vue budgétaire mais aussi sur le plan du compte routier. Le canton de Berne a effectué en 2009 un calcul approximatif. Le résultat et le suivant : près de la moitié du budget de l’Office des ponts et chaussées et les deux cinquièmes du total des recettes proviennent de l’impôt sur les véhicules routiers. Une réduction d’un tiers de l’impôt – comme le prévoit le projet populaire – manœuvrerait le compte routier dans l’impasse. Markus Meyer, membre PS du Grand Conseil bernois, a mis en garde contre les conséquences négatives qu’aurait l’acceptation du projet populaire sur les caisses cantonales et la collectivité. En raison de la perspective budgétaire difficile le gouvernement a décidé l’élaboration d’un autre paquet d’austérité. L’automne dernier déjà, le système de l’éducation avait subi des coupes budgétaires. L’adoption du projet populaire amputerait le Canton de 120 millions de francs de recettes fiscales supplémentaires. Cela est pour Markus Meyer absolument irresponsable. « Cela aurait un impact sur notre système de santé publique, sur l’éducation, sur notre sécurité et nos infrastructures. » Le comité marquera sa présence dans les semaines précédant la votation à travers des flyers, des annonces et des actions de stands. Vous trouverez d’autres renseignements sur la campagne sur www.volksvorschlag-nein.ch.
