Le PS du canton de Berne salue la loi BLS : il considère essentiel que BLS reste majoritairement aux mains de la collectivité. En sa qualité d’actionnaire principal, le canton doit peut ainsi veiller à ce que BLS desserve correctement l’ensemble du territoire et adapte les prix des billets au pouvoir d’achat. Le PS du canton de Berne demande en outre l’adoption d’une CCT et une représentation au conseil d’administration pour le personnel de BLS.
Le PS du canton de Berne salue la loi BLS. En juin 2018, l’ancien député socialiste au Grand Conseil Adrian Wüthrich demandait déjà dans une interpellation la création d’une loi sur la participation du canton à BLS. Il est capital que le canton règle les participations importantes dans une loi particulière. Dans le cas de BLS, le canton de Berne en est l’actionnaire majoritaire et les transports publics et leurs infrastructures font partie du service public. Pour le PS du canton de Berne, il est par conséquent essentiel que BLS reste majoritairement aux mains du canton et donc de la collectivité. Toutefois, même si le PS du canton de Berne salue le projet de loi tel qu’il est présenté, plusieurs améliorations sont nécessaires.
Le but de la participation cantonale demeure incomplet. Les transports publics régionaux revêtent une grande importance pour l’ensemble de la population. Ils doivent donc desservir tout le territoire et être abordables pour tous. Selon le député au Grand Conseil David Stampfli, « la participation du canton à BLS est une clé importante pour l’offensive souhaitée dans le domaine des transports publics. En sa qualité d’actionnaire principal, le canton de Berne doit faire en sorte que BLS desserve correctement l’ensemble du territoire et adapte le prix des billets au pouvoir d’achat des clients. » Le canton doit en outre exercer une influence sur la société BLS SA en tant qu’employeur. De l’avis du PS du canton de Berne, il va de soi que le canton doit non seulement être un bon employeur pour son propre personnel, mais également garantir des conditions de travail socialement acceptables et un droit à la parole pour le personnel des entreprises dans lesquelles il détient des participations. Pour le personnel de BLS, cela signifie concrètement l’adoption d’une convention collective de travail (CCT) et une représentation au sein du conseil d’administration.
De plus, le PS du canton de Berne demande que le Conseil-exécutif et le Grand Conseil améliorent la surveillance de BLS. Des mesures en ce sens ont été proposées par la commission de gestion du Grand Conseil, lorsqu’elle a appris que BLS avait perçu trop de subventions de la part de la Confédération et du canton. Cette surveillance implique également de veiller à l’équilibre de la structure salariale du personnel. Le coprésident du parti cantonal Ueli Egger estime « qu’en sa qualité d’actionnaire majoritaire, le canton joue un rôle de modèle. Il faut éviter les excès salariaux, tels que ceux observés dans une autre entreprise proche de l’État. »