Non à de nouvelles coupes !

Le PS du canton de Berne s’oppose à toute nouvelle coupe budgétaire. Les mesures de démantèlement de 2017 continuent à se faire sentir et la crise du coronavirus n’est pas terminée. Le canton de Berne a besoin de plus de solidarité et de progrès, plutôt que des restrictions budgétaires. Le PS demande donc des investissements et des recettes supplémentaires. Si les programmes d’économies recueillent une majorité au Grand Conseil, le PS refusera le budget 2022.

La majorité de droite de la Commission des finances entend réduire le budget 2022 de près de 54 millions de francs, ce qui impliquerait des coupes d’un montant équivalent dans les prestations fournies par l’État. Le PS s’oppose vigoureusement à ce démantèlement général. La population continue à subir les préjudices des coupes drastiques opérées en 2017. Depuis, les défis sont devenus encore plus grands : nous sommes toujours empêtrés dans la crise du coronavirus, le système de santé a atteint ses limites, notre société vieillissante requiert des solutions, l’accueil des enfants est devenu inabordable pour de nombreuses familles et nous sommes confrontés à un manque croissant de personnel qualifié. La logique d’austérité des partis bourgeois a conduit à une impasse. Nous devons changer de politique de toute urgence !

Alors que la droite mène le canton à la ruine à coup d’économies tout en planifiant de nouveaux cadeaux fiscaux pour les plus fortunés, le PS défend l’ensemble de la population. Les habitants du canton veulent plus de solidarité et de progrès, plutôt que des restrictions budgétaires. Pour cela, il faut des conditions de travail équitables, une économie juste, un système de santé de qualité, une bonne formation et un environnement intact. Le PS propose plusieurs solutions pour améliorer le budget 2022 :

  • Augmentation des salaires dans le domaine de la santé et des affaires sociales : le personnel soignant mérite plus que des applaudissements.
  • Renforcement du programme de soutien dans le domaine de l’énergie : des contributions supplémentaires permettront de poursuivre la réduction des émissions de CO2.
  • Investissements en temps de crise d’un milliard de francs dans la formation, l’innovation et la recherche.
  • Les entreprises qui font des bénéfices malgré la crise du coronavirus doivent payer une contribution de solidarité.

« Solidarité et progrès, c’est ce que nous voulons pour l’ensemble de la population ! », déclare le coprésident du partie Ueli Egger. « De nouvelles coupes budgétaires seraient fâcheuses, surtout en temps de crise. Si les mesures d’économies devaient pourtant recueillir une majorité au Grand Conseil, le PS refuserait le budget 2022. »

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