Le PS du canton de Berne s’inquiète à propos de la vente de parts du capital-actions de l’Hôpital du Jura bernois. Cette vente surprend alors que la stratégie de la santé cantonale n’a pas encore été discutée par le Grand Conseil. La politique de la santé doit rester une tâche incontournable du service public et ne peut pas être laissée à des intérêts privés axés sur le profit.
Le PS du canton de Berne s’alarme de voir le canton de Berne vendre une partie de ses hôpitaux. Il est particulièrement étonnant qu’une décision aussi importante intervienne avant que le Grand Conseil n’ait eu l’occasion de s’exprimer à propos de la stratégie cantonale de la santé. D’autant qu’une motion y a été déposée lors de la dernière session d’hiver demandant d’analyser une éventuelle participation privée dans l’hôpital de Moutier : on envisage bien une étude et non une mise en œuvre !
Le PS du canton de Berne s’inquiète des conséquences que peut avoir une vente de parts sur les conditions de travail du personnel ainsi que sur le maintien des emplois. Le PS attend du canton qu’il assume ses responsabilités et renonce à toute nouvelle vente. Il s’agit en tout cas de maintenir une participation majoritaire dans l’actionnariat. La qualité et la sécurité des prestations de santé doivent être clairement garanties.
Avec cette vente du capital-actions, le Conseil exécutif donne un mauvais signal. Cela ne doit en aucun cas provoquer d’autres privatisations hospitalières dans le canton de Berne. Le PS attend bien au contraire du gouvernement qu’il développe une stratégie claire, notamment pour faciliter les synergies entre les différents hôpitaux publics bernois. Le canton ne peut pas se dégager de ses responsabilités envers ses hôpitaux. La santé reste une responsabilité de l’autorité publique et de peut pas être abandonnées à des intérêts privés seulement intéressés par les gains.