OBJECTIFS ELECTORAUX : SEPT SIEGES AU CONSEIL NATIONAL ET UN MANDAT AU CONSEIL DES ETATS

Le Parti socialiste du canton de Berne s’est fixé comme objectif de décrocher 7 mandats au Conseil national et d’avoir un représentant au Conseil des Etats. Dans ce but, il se lance dans la campagne avec une liste « Femmes », une liste « Hommes » et une liste « JS et Second@s » formée essentiellement de jeunes socialistes.
Roland Näf, président du parti, est optimiste. Il rappelle les thèmes qui mobilisent l’attention et pour lesquels les candidat-e-s s’engagent : développement des énergies renouvelables, définition d’un salaire minimum, caisse maladie et assurance vieillesse. Les trois listes déposées comprennent de� très fortes personnalités qui, à divers titres, attireront les suffrages de milieux variés composant le paysage politique. Le soutien� et la collaboration des syndicats, une campagne particulière touchant la partie francophone du canton, le dynamisme des candidat-e-s ainsi que la présence de Hans Stöckli (qui ambitionne faire son entrée au Conseil des Etats) contribuent à renforcer ces intentions légitimes.

Pour tous, sans privilèges !

Conseillère nationale et présidente du groupe parlementaire, Ursula Wyss souligne le fait que l’immense majorité de la population – les locataires, les employé-e-s, les consommateurs et consommatrices – n’ont d’autre lobby au Palais fédéral que le parti socialiste. Celui-ci cherche des solutions aux problèmes du moment, par exemple par le biais d’initiatives répondant à l’intérêt général : encouragement des énergies renouvelables, fixation de salaires minimaux, création d’une caisse maladie publique, introduction d’un impôt sur les successions, au bénéfice de l’AVS. Selon ces propositions, les fruits du développement économique et social seraient répartis entre tous ; ils n’alimenteraient plus la voracité de quelques rares privilégiés. Le slogan socialiste illustre cette volonté : POUR TOUS, SANS PRIVILÈGES.

Défendre les intérêts des travailleurs et travailleuses

Le conseiller national, Corrado Pardini, président de l’Union syndicale cantonale, rappelle que l’augmentation du temps de travail et la pression sur les salaires ne sont pas des remèdes appropriés pour combattre la spéculation frappe le franc suisse. Au contraire, cette spéculation réduit le pouvoir d’achat des travailleurs et crée des difficultés supplémentaires. La santé du secteur industriel suisse et son avenir s’en trouvent menacés. Ensemble, le parti socialiste et les syndicats veilleront� à défendre efficacement les intérêts des travailleurs.

La Jeunesse socialiste vise un siège aux Chambres fédérales

Députée au Grand Conseil et figure de proue de la Jeunesse socialiste (JS), Nadine Masshardt indique clairement la couleur : « La JS veut à nouveau placer l’un-e des leurs au Palais fédéral. Actuellement il n’y a plus qu’un jeune de moins de trente ans au sein de l’Assemblée fédérale (Lukas Reinmann, de l’UDC). Il faut que cela change ! Car les décisions à prendre aujourd’hui sont celles qui auront la portée la plus longue dans l’optique des jeunes générations. »

Le point de vue de Hans Stöckli

Notre candidat tient un discours convaincant : le déséquilibre affecte la représentation bernoise au Conseil des Etats cause un grave préjudice. Le changement est nécessaire : « J’affirme ma volonté de jouer un rôle d’intermédiaire et de pratiquer une politique pragmatique, qui favorise le progrès commun. » Pour conclure, le président du parti� a décrit les moyens qui seront mis en œuvre au cours de la campagne. Rester proches de la population est un impératif qui s’impose. Le PS sera présent à l’occasion de diverses manifestations publiques et rassemblements populaires. La semaine prochaine, la population sera invitée à participer à un concours. Une façon de rappeler à chacun l’importance des élections. Quelques agréables petites surprises sont réservées aux travailleurs pendulaires de passage dans certaines gares. Le budget électoral du parti cantonal s’élève à 350’000 francs pour le Conseil national et à 150’000 francs pour le Conseil des Etats. Le financement de ces charges doit être balancé par les contributions des candidat-e-s, les cotisations des membres, par les redevances perçues auprès des mandataires ainsi que par le produit des appels de fonds particuliers adressés aux membres et sympathisant-e-s.

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