Ce matin, les directions du PS et des Verts du canton de Berne tirent un premier bilan à mi-parcours de l’actuelle législature. La qualité de vie de la population constitue le critère le plus important pour l’établissement de ce bilan. La dernière étude comparative effectuée à l’échelle mondiale (dans laquelle Berne occupe le premier rang) montre une fois de plus que pour mesurer la qualité de vie, il convient de prendre en compte les soins, la formation, les transports publics, la culture et le sport. C’est précisément dans ces domaines que le gouvernement bernois accomplit un travail remarquable. Cependant, selon la majorité rose-verte, il convient de poursuivre ses efforts afin que cette qualité de vie soit assurée de manière durable, voire améliorée.
La majorité rose-verte a mis des accents clairs durant la première moitié de la législature. Pour renforcer le bien-être dans le canton de Berne, elle a choisi de promouvoir le domaine d’avenir des Cleantech ainsi que le renforcement des destinations touristiques. De même, le gouvernement rose-vert a pris les devants en matière de politique énergétique, lui qui, avant la catastrophe du réacteur japonais, avait déjà présenté une stratégie progressiste pour un avenir sans énergie nucléaire. Le président du PS du canton de Berne, Roland Näf déclare: «Le gouvernement bernois n’a pas attendu Fukushima pour réviser ses choix, ce qui parle en sa faveur». De plus, le gouvernement rose-vert a accompli également un travail de pionnier afin d’améliorer la qualité de l’air et de favoriser la biodiversité, comme le précise Roland Näf. � Certes, le canton de Berne se trouve dans une situation difficile dans le domaine de la politique financière. Ses revenus diminuent en raison de facteurs qu’il ne peut influencer et de changements structurels. Simultanément, il doit consentir à des augmentations de dépenses (financements des hôpitaux). Dans ce domaine, le Conseil-Exécutif a prouvé qu’il pouvait agir en appliquant une politique intelligente et raisonnable. Blaise Kropf, président du parti des Verts du canton de Berne, déclare: «En dépit des difficultés, le gouvernement est parvenu à mettre sur pied des projets de réforme importants grâce à une manière de travailler non dogmatique et consensuelle. Ainsi, il a permis au canton de Berne de progresser». Il convient ici de mentionner la Révision de la loi sur la péréquation financière et la compensation des charges qui jouent un rôle déterminant pour la cohésion cantonale. Le Conseil-Exécutif a également créé des bases progressistes dans les domaines de la formation et de la culture, cela en faveur de l’avenir de nos enfants. Enfin, il a pris des décisions importantes en vue d’améliorer les conditions d’engagement du personnel du canton afin que celui-ci redevienne concurrentiel. Ce bilan positif, compte-tenu des conditions-cadres de la politique financière cantonale «ne va absolument pas de soi» ajoute Blaise Kropf. � En dépit d’un environnement politique défavorable, le gouvernement rose-vert a atteint ses buts, grâce à ses capacités d’anticipation et de consensus. Cependant, les directions du PS et des Verts considèrent qu’il est indispensable de poursuivre leurs efforts durant la deuxième partie de la législature. Ces mesures sont présentées par Christine Häsler (Les Verts) et Margreth Schär (PS), toutes deux présidentes des groupes parlementaires. � Margreth Schär exige que la Centrale nucléaire de Mühleberg soit mise hors service aussi rapidement que possible, comme l’initiative „Mühleberg vom Netz“ le demande. La politique consistant à en augmenter constamment le potientiel, ce qui induit de nouveaux défauts, n’est pas viable économiquement, ni acceptable pour la population. «Le gouvernement doit influencer de manière plus conséquente la stratégie d’entreprise des FMB et promouvoir les énergies renouvelables en s’appuyant sur la Loi sur l’énergie» déclare Margreth Schär. De son côté, Christine Häsler se prononce contre les mesures d’économies dans le domaine de la formation: «La diminution des périodes d’enseignement à l’école obligatoire a clairement dépassé, dans l’optique des Verts et du PS, les limites acceptables.» En revanche, il s’agit d’améliorer l’octroi des subsides de formation alloués par le canton de Berne afin « que les jeunes adultes en formation puissent subvenir à leurs besoins grâce aux subsides et sans recourir à l’aide sociale.» � Les présidentes des deux groupes parlementaires revendiquent en outre des améliorations dans les domaines suivants: � – La couverture des soins doit être assurée à l’avenir (comme jusqu’à aujourd’hui) dans l’ensemble du canton. Afin d’en maîtriser les coûts, un mode de pilotage ainsi qu’une approche innovatrice au sein des centres de santé et dans le domaine du sauvetage s’avèrent indispensables. – Il faut agir de manière plus appuyée en faveur des personnes qui, dans notre canton, vivent dans la pauvreté – que ce soit en libérant le minimum vital de l‘impôt, par des prestations complémentaires pour les familles ou par la promotion de la construction de logements à loyers modérés. – La transformation des deux caisses de pensions bernoises dans le cadre du projet Futura (baisse du taux d’intérêt technique, adaptation aux nouvelles directives fédérales, éventuel changement de primauté) doit être réalisée de telle sorte qu’elle soit supportable pour le personnel cantonal. 20 SUCCÈS DU GOUVERNEMENT ROSE-VERT DANS LE CANTON DE BERNE (PDF)
