Pas de concessions sur les salaires et la protection du climat !

Le PS du canton de Berne demande que le budget 2023 et le plan intégré mission-financement 2024-2026 ne fassent aucune concession en ce qui concerne les salaires et la protection du climat. De bons salaires permettent de renforcer le pouvoir d’achat et par conséquent l’économie tout entière. Le canton doit également renoncer aux baisses d’impôts prévues, car il ne peut tout simplement pas se les permettre.

La hausse des prix touche aussi les habitants du canton de Berne. Ajouté à l’augmentation des primes d’assurance-maladie, des loyers et des prix de l’énergie, le coût de la vie devient difficile à supporter pour un grand nombre de Bernoises et de Bernois. Raison de plus pour que le canton de Berne, principal employeur et modèle pour l’année à venir, garantisse la pleine compensation du renchérissement pour les salaires. De bons salaires permettent de renforcer le pouvoir d’achat et par conséquent l’économie tout entière. Renoncer à compenser le renchérissement ne mettrait pas seulement à mal le pouvoir d’achat, cela aggraverait encore la pénurie de main-d’œuvre, en particulier dans les domaines de la formation et des soins, où le canton accuse déjà un énorme retard. Selon le coprésident du parti Ueli Egger, « ne pas compenser ou compenser partiellement le renchérissement équivaudrait à une baisse de salaire et serait inacceptable pour le PS du canton de Berne. »

De plus, le PS demande que le canton prenne rapidement les mesures qui s’imposent pour la protection du climat. Pour que ces mesures puissent se concrétiser, il convient de créer les postes nécessaires au sein de l’administration cantonale. À défaut, l’article sur le climat introduit dans la Constitution restera lettre morte. D’autre part, le PS estime qu’il est inadmissible que le canton de Berne continue de vouloir maintenir les baisses d’impôts prévues. Les réductions d’impôts ont peu d’utilité pour la population en général, seuls les revenus les plus élevés en profitent réellement. Andrea Rüfenacht, vice-présidente de la Commission des finances, déclare à ce propos que « notre canton ne peut pas se permettre ces cadeaux fiscaux s’il entend accomplir ses tâches avec sérieux. Si, en plus, la Banque nationale distribue moins d’argent, la population risque bien de devoir subir un prochain programme de démantèlement ! »

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