La pression sur le pouvoir d’achat de nombreuses personnes est de plus en plus forte. Alors que les primes d’assurance-maladie et les loyers ne cessent d’augmenter, les salaires et les rentes stagnent. Pour le PS du canton de Berne, une chose est claire : il faut soulager les ménages. Le groupe parlementaire PS-JS déposera donc une série d’interpellations visant à renforcer le pouvoir d’achat lors de la session de printemps du Grand Conseil.
Pour bien des gens, les fins de mois sont de plus en plus difficiles. La vie est chère. Les loyers et les primes d’assurance-maladie ne cessent d’augmenter, tandis que les salaires et les rentes stagnent ou même diminuent couvrant de moins en moins le coût élevé de la vie. En bref, le pouvoir d’achat est sous pression ! Le groupe parlementaire PS-JS déposera donc une série de sept interpellations visant à renforcer le pouvoir d’achat lors de la session de printemps du Grand Conseil. Coûts de la santé et loyers, salaires et impôts, prix des transports publics et allocations familiales, toutes ces interpellations ont pour but de permettre à la population de boucler les fins de mois avec plus d’argent dans le portemonnaie.
Maurane Riesen, vice-présidente du PS du canton de Berne et députée au Grand conseil : « La pression sur le pouvoir d’achat de nombreuses personnes est énorme. Nous voulons donc réduire la charge sur les petits et moyens revenus et améliorer l’équité du système fiscal tout en conservant les mêmes recettes. Manuela Kocher, vice-présidente du PS du canton de Berne et députée au Grand conseil d’ajouter : « Les coûts de la santé pèsent énormément sur le pouvoir d’achat de la population. Nous voulons donc augmenter les réductions de primes et les adapter au renchérissement. »
Un taux d’imposition équitable
Il faut changer le barème progressif appliqué à l’impôt sur le revenu pour les personnes physiques afin de soulager les petits et moyens revenus tout en garantissant les recettes fiscales du canton.
Augmenter les réductions de primes et les adapter au renchérissement
Actuellement, 27 % de la population bénéficient d’une réduction des primes pour l’assurance-maladie. Cette proportion est très faible et n’exploite pas suffisamment la marge de manœuvre légale. Il convient d’étendre le cercle des bénéficiaires à au moins 30 %. Notre deuxième interpellation demande donc que le montant des réductions de primes soit adapté au coût de la vie et à l’augmentation des primes d’assurance-maladie.
À travail égal, salaire égal
La dernière révision du système salarial cantonal date des années 1990. Depuis, le monde du travail et de nombreux métiers ont changé. Il est donc temps de l’adapter à la réalité du travail.
Soutenir les familles avec des aides au logement
Le canton doit introduire des aides au logement afin d’alléger les charges financières des familles, dont le budget est très lourdement grevé par les loyers.
Augmenter les allocations familiales
L’inflation fait grimper les prix en flèche. Ce sont les familles qui en pâtissent en premier. Il convient donc d’augmenter les allocations familiales.
Deuxième offensive dans le domaine des transports publics : billets moins chers
Le surveillant des prix a constaté que les prix des transports publics en Suisse sont élevés. Cela pèse sur le pouvoir d’achat. Il faut donc une baisse générale et significative du prix des billets.